Ta douce bien aimée a soif de vivre
En ta force ardente.
Son âme est souvent changeante
Comme les feuillages verts au printemps
Et doré à l’automne.
Souvent elle rit faisant fi des tourments.
Et puis, en plein soleil sans savoir
La cause elle pleure.
Au plus profond de ses tourments,
Elle aime l’azur des cieux
Autant que l’orage grondant
Mais garde-toi bien de ce feu
Dévorant l’âme de ta belle.
Les débris de l’œuvre des flammes
N’épargne jamais l’ardeur de ton amour.
Crains chaque jour, ton aveugle désir
Et ta rage insensée en pareil moment.
Ne laisse point ta pensée être abusée
Par ton cœur trop épris.
Car ta douce aimée est pareil au ciel
Où glisse les vagues de ses désirs
Ressemblant aux nuages.
Le destin met sans qu’elle ne le veuille
Des rayons luisants ou très monotones.
Bien souvent elle sent que l’amour s’efface
Et s’éloigne libre et solitaire.
N’aimant plus que le vent
Fouettant sa chevelure.
Les rêves qui la font désirer amour plus ardent
Et plus d’espace pour vivre.
Alors, la mort lui paraît bien meilleure.
Goûte la belle de ton cœur
Comme une rose parfumée.