Mon amour, mon ami de bonheur.
T’en souviens-tu encore de ces beaux jours ?
T’en souviens-tu encore de ce chemin du paradis ?
Où notre jeune amour nous guidait.
Ô le cher et joyeux chemin du bonheur !
Nous marchions l’âme dans l’âme,
Main dans la main, sur la route verdoyante.
Nos regards se cherchaient en échangeant leur flamme.
Des rires légers qui dansaient sur nos joues.
Nos yeux racontaient des mots amusants
En aiguisant notre ignorance des trais pointus
A l’adresse des gens obtus que nous croisions.
Mais sans vouloir ne blesser personne,
Car notre âme, à tous deux, se faisait
Douce et bonne, pour ne rien ternir de l’azur
De nos regards aimants et purs.
Joyeux et libre enfin, par route ensoleillée.
Comme on allait marchant penchant
L’un vers l’autre nos deux âmes émerveillées !
Dis, t’en souviens-tu encore,
De ce doux chemin du paradis ?